Parlons de RBC

J’ai envie de vous parler aujourd’hui d’un sujet qui ne retient pas beaucoup l’attention des médias québécois, mais qui m’inquiète beaucoup.

Avez-vous entendu que la Banque royale du Canada (RBC) tente d’acquérir HSBC ?

RBC est déjà la plus grande société du Canada. RBC est plus grande que Netflix !

Cet engloutissement de HSBC par RBC est problématique sur plusieurs niveaux.

D’abord, RBC finance les combustibles fossiles et de nombreux projets qui violent la souveraineté autochtone, notamment le pipeline Gazoduc Coastal GasLink. RBC empêche le Canada d’atteindre la carboneutralité en investissant massivement dans le pétrole, le gaz et le charbon. Rappelons aussi que RBC fait toujours l’objet d’une enquête du Bureau de la concurrence pour des allégations de déclarations environnementales trompeuses relatives au climat.

Aussi, RBC est reconnue pour profiter de la crise du logement en augmentant les coûts et en diminuant les options pour les futurs propriétaires.

Si le rachat est autorisé, il s’agirait de la plus importante fusion bancaire de l’histoire du Canada. Ça se traduirait nécessairement par des taux d’intérêt plus élevés et des choix financiers plus restreints pour la population…

La bonne nouvelle, c’est que nous avons une fenêtre d’opportunité pour mettre un terme à cette acquisition. La ministre des Finances, Chrystia Freeland, peut bloquer l’achat de HSBC Canada par RBC.

Je continue, avec mes collègues néo-démocrates, de mettre toute la pression possible sur le gouvernement libéral pour empêcher cette acquisition.

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6 décembre.

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